Benjamin Swaim, Gigaro (2), 2022 2023

BENJAMIN SWAIM LAURÉAT DU PRIX MICHEL NESSIM BOUKRIS

Benjamin Swaim récompensé du Prix Michel Nessim Boukris 2024 

 

La Fondation des Artistes annonce avec enthousiasme que Benjamin Swaim est le lauréat du Prix Michel Nessim Boukris 2024, une distinction prestigieuse décernée chaque année à un artiste sélectionné pour son talent et sa contribution exceptionnelle au monde de l’art contemporain.

Né en 1970, Benjamin Swaim s’est distingué par sa recherche picturale novatrice autour du paysage, un sujet qui a pris une place centrale dans son travail artistique. Sa capacité à capturer la lumière et la couleur avec une liberté créative remarquable a séduit le jury, qui a choisi de soutenir sa production artistique avec une bourse de 10 000 euros.

Dans ses œuvres, Swaim explore le paysage à travers des dessins faits sur le motif, qui servent de point de départ à une peinture expressive et dynamique. Ses tableaux, caractérisés par des aplats de couleurs vives et des compositions audacieuses, invitent le spectateur à une expérience visuelle immersive et émotionnelle.

Cette reconnaissance est d’autant plus significative dans le cadre du Prix Michel Nessim Boukris, qui rend hommage à l’engagement philanthropique du Dr Sauveur Boukris envers les arts. Chaque année pendant 20 ans, ce prix soutiendra des artistes émergents et établis, perpétuant ainsi l’héritage de Michel Boukris à travers la Fondation des Artistes.

La remise du Prix Michel Nessim Boukris 2024 aura lieu lors d’une cérémonie officielle au printemps, marquant ainsi une étape importante dans la carrière de Benjamin Swaim et soulignant l’importance de son travail dans le paysage artistique contemporain.

— Artistes du Temps, 2024

Yasuaki Onishi, Stone On Boundary

YASUAKI ONISHI AU MUSÉE D’ART POLA, JAPON

Stone on boundary

16 décembre 2023 – 19 mai 2024

 

Le projet HIRAKU est une série d’expositions présentant des œuvres d’art contemporain réalisées par des lauréats de la bourse de la Pola Art Foundation pour les artistes émergents. Pour la 15e exposition de la série, nous avons le plaisir de présenter des œuvres de Yasuaki Onishi, qui adopte une approche sculpturale de l’espace dans de nombreuses installations à grande échelle qu’il a présentées tant au Japon qu’à l’étranger.

Onishi a étudié la sculpture à l’université et, grâce à son expérience de la fabrication de moules, il s’est intéressé aux relations entre les formes positives et l’espace négatif et à l’appréhension non seulement des objets eux-mêmes, mais aussi de leur environnement. Ses œuvres ont toujours abordé les thèmes des marges, des vides, des volumes et des limites.

Cette exposition présente de nouvelles œuvres réalisées avec des feuilles de cuivre, un matériau qu’Onishi a beaucoup utilisé ces dernières années. La feuille de cuivre joue un rôle crucial à l’intérieur d’innombrables appareils électroniques, mais les gens la voient rarement et la plupart sont à peine conscients de son existence. Onishi retire la feuille de cuivre du contexte de son rôle fonctionnel dans notre vie quotidienne, la façonne en la martelant sur des pierres de rivière, puis l’assemble dans des installations à grande échelle.

Les surfaces des innombrables pierres qui traversent la surface de la terre depuis des millénaires ont subi une perte physique due à l’usure et à l’érosion, mais ont à l’inverse accumulé des périodes de temps inimaginables et en sont venues à incarner la mémoire collective de notre planète. Grâce au processus de fabrication de moules, les œuvres en feuilles de cuivre d’Onishi révèlent cette interaction entre l’absence et la présence et impliquent que la perception des choses exige plus que la connaissance de leurs surfaces – elle exige également l’application de toute la richesse de notre imagination, et nous devons reconnaître que, même dans ce cas, nous ne parviendrons jamais à une compréhension totale.

L’accent mis par Onishi sur l’absence et l’invisible nous aide à appliquer une sensibilité plus libre et plus souple à notre compréhension de ce monde infiniment complexe et diversifié.

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CORNELIA KONRADS – LES EXTATIQUES 2023

La cinquième édition des Extatiques à La Seine Musicale, le Département des Hauts-de-Seine expose les œuvres de six artistes autour de la thématique des 4 éléments sur le toit-jardin et le parvis de cet emblème culturel jusqu’au 1er octobre 2023.

L’artiste allemande Cornelia Konrads présente Urban Jungle, une installation in situ où un groupe de bancs semble habiter le jardin sur le toit. Ils ressemblent aux bancs communaux existants. Mais ici l’inanimé prend vie, comme un troupeau d’animaux, ils occupent la prairie, apparemment en harmonie avec leurs vies terrestres. Ils suggèrent une vie paisible, plutôt idyllique idyllique… sauf que certains d’entre eux s’apprêtent à sauter par-dessus la balustrade et à basculer dans le vide. L’œuvre perchée sur le toit le toit aménagé de La Seine Musicale offre au visiteur plusieurs points de vue : de loin, les bancs posés sur le toit, prêts à tomber, intriguent… sur le toit, prêts à tomber, intriguent, puis en se promenant dans le jardin, leur accumulation amuse et interroge. La relation avec la terre, l’objet qui devient sujet animé, mais aussi le dépassement de la gravité, sont les thèmes au cœur de ce projet artistique.

Artiste souvent associée au Land Art, Cornelia Konrads interroge avec poésie et humour la relation entre l’Homme et la Nature avec des œuvres oniriques qui réconcilient ces deux forces. Elle concentre son travail sur des installations uniques de sculptures et d’objets spécifiques à un site. Elle a participé à un certain nombre de projets de sculpture et de Land Art dans le monde entier. Pour chaque installation, elle commence par une exploration approfondie du site et de ses particularités. Chaque œuvre est développée en dialogue étroit avec l’architecture, la topographie, la végétation et l’histoire de la région environnante, et est créée principalement à partir d’éléments et de matériaux trouvés sur place. Le travail de Cornelia Konrads reflète ses réflexions sur la relation entre la nature et la culture, la transformation et la temporalité, et s’inspire des formes présentes dans le paysage, qu’elle détourne pour mieux en révéler le côté poétique, comique ou mystérieux. Dans ses créations, elle aime créer des moments instables, des espaces d’incertitude qui défient les lois de la gravité et de la construction.

 

Pastel Xxl

MATHIAS BENSIMON AU MUSÉE D’ORSAY – PASTELS XXL

AU MUSÉE D’ORSAY

PASTELS XXL

Du 16 mars au 29 juin 2023

 

À l’occasion de l’exposition « Pastels, de Millet à Redon », Mathias Bensimon créé devant les visiteurs aux côtés de sept autres étudiants des Beaux-Arts de Paris, un vaste dessin panoramique au pastel de dix mètres de long. Cette performance en direct se déroulera dans la galerie Seine (Niveau 0) jusqu’au 29 juin 2023, au rythme d’une séance par semaine.

Les étudiants des Beaux-Arts de Paris interviendront sur un support papier (224gr/m2), d’un format panoramique de 10 mètres de long sur 1,50 mètre de hauteur.

De cette intervention originale, véritable dialogue avec les œuvres présentées dans l’exposition, naîtra, au fil des semaines, un pastel géant permettant au public d’apprécier toutes les variétés et les subtilités des usages de ce médium.

Cette performance aura lieu tous les jeudis soir du 16 mars au 29 juin  de 18h à 21h30 et le samedi 13 mai lors de la Nuit européenne des musées.

Passenger, 2022

CORNELIA KONRADS AU CHICAGO BOTANIC GARDEN, ÉTATS-UNIS

À l’occasion de l’exposition Flourish: The Garden at 50 du 13 mai au 25 septembre 2022 au Chicago Botanic Garden, États-Unis, Cornelia Konrads présente dans le jardin sensoriel une installation in situ intitulée Passenger où branches et brindilles forment un nuage s’élevant d’une paire de bottes. Une œuvre qui révèle l’invisible dans le visible et inspire la joie de penser aux possibles, à ce qui pourrait être.

Avant de réaliser ses installation, Cornelia Konrads parcourt longuement les lieux destinés à les accueillir, s’imprègne de leur atmosphère, mémorise sons et parfums, formes et lumières, jusqu’à identifier l’endroit précis où toutes ses observations pourront « se condenser » en une image. Capable d’animer ce que l’on croyait inerte, elle aura insufflé en nous une sorte de pensée magique qui enrichit notre perception.

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YASUAKI ONISHI AU KYOCERA MUSEUM OF ART À KYOTO, JAPON

Yasuaki Onishi a récemment dévoilé son dernier projet Stone and Fence à l’exposition KYOTO STEAM 2022 au Higashiyama Cube, KYOCERA Museum of Art à Kyoto au Japon.

Dans son travail, Yasuaki Onishi a utilisé une variété de matériaux pour reconfigurer les vides, les marges et d’autres espaces et limites dont nous ne sommes généralement pas conscients. En rendant visibles les frontières entre l’intérieur et l’extérieur, l’avant et l’arrière, ou dans des zones indéterminées entre les deux, il crée des œuvres uniques qui interrogent les relations entre les humains et le monde naturel.

L’installation a été réalisée à l’aide de matériaux et de l’expertise fournis par Fukuda Metal Foil & Powder Co., Ltd., un fabricant de feuilles et de poudres métalliques dont l’histoire remonte à plus de 300 ans.

 

Sans titre, 2019

GUILLAUME KRATTINGER AU MUSEE DE LA CHASSE ET DE LA NATURE

Invité par l’artiste Eva Jospin, dans le cadre de son exposition Galleria au Musée de la Chasse et de la Nature, Guillaume Krattinger présente quatre pièces en verre soufflé dans les vitrines du musée.

 

Eva Jospin, Galleria, Musée de la Chasse et de la Nature, du 16 novembre au 20 mars 2022

Cornelia Konrads, Le tourbillon, 2018 © Célment Sauvoy

CORNELIA KONRADS À LA FONDATION CARMIGNAC

Une nouvelle oeuvre monumentale vient rejoindre la collection de sculptures dans les jardins de la Fondation Carmignac. L’artiste allemande Cornelia Konrads questionne avec poésie et humour les relations entre l’Homme et la nature avec des œuvres oniriques qui réconcilient ces deux forces.

L’artiste a retranscrit l’énergie de la nature particulièrement puissante sur l’île de Porquerolles. Entre l’oliveraie et les vignes, Le tourbillon est composé de bois flottés glanés par l’artiste et les équipes du Parc national sur les côtes de l’île. Portés par les courants marins autour de Porquerolles, ils poursuivent désormais inlassablement leur envol parmi les arbres.

 

Cornelia Konrads, Le tourbillon, 2018 – Fondation Carmignac © Clément Sauvoy

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YASUAKI ONISHI AU BEIJING TIMES ART MUSEUM

« WAVELENGTH: AT THE MOMENT » exhibition will be held from March 27th to June 14th, 2021 at Beijing Times Art Museum. After three successful collaborations between WAVELENGTH and Beijing Times Art Museum, from 2017 to 2020, the two parties once again join hands to bring a novel feast of art for all art lovers in Beijing. The exhibition gathers the works of 18 well-known local and foreign contemporary artists with different cultural and artistic backgrounds, presenting the « new spacetime of contemporary art » to the audience, and creating an unprecedented exhibition experience.

The exhibition takes the “tenses” of art as the main theme, categorizing the artists’ works in the form of different “tenses” to create a “temporal” landscape of said distinctions. All installations are divided into 4 particular “tense” areas: “Past Future Tense”, “Present Continuous Tense”, “General Present Tense” and “Future Continuous Tense”. 18 contemporary artists from different cultural and academic backgrounds utilize their unique life and artistic practice experiences to elaborate each’s logical concepts and perceptions of “time” and “space” into multimedia pieces. In these installations, the audience is presented with a perspective of Space-time that breaks the norm through varied temporal divisions. At the moment of viewing, the audience can feel the concepts of time, space, and tenses preserved in the artworks colliding together, not only within their own minds, but also simultaneously floating around the entire exhibition space itself. Hereby, the pieces have become a special medium of feeling and exploring time and space. As a kind of « temporal » theater, the tenses of the artworks experimentally explore a new concept of social life, in the form of pieces themselves.

“WAVELENGTH: AT THE MOMENT” focuses on the time and space aspects hidden within contemporary art which are meant to evoke both the artistic perception and emotional connection of the audience. “Tense” is employed to describe the relationship between artistic works and viewers’ behavior and feelings, transforming the exhibition scene into a rendezvous between different times, space, and realities. From this perspective, art has become a Space-time intermediary that connects the past, the present, and the future, allowing the audience to become « Space-time Travelers” shuttling between different exhibition scenes.

The artists participating in the exhibition are (in alphabetical order): Brody Albert, Charles Pétillon, Elise Morin, Grönlund-Nisunen, Ken+Julia Yonetani, Karina Smigla-Bobinski, Loliloli Studio, Miguel Rothschild, Nils Völker, Raquel Kogan, Rejane Cantoni, Sali Muller, VAVE Studio, XXXL, Xin Wang, Ya Liu, Yasuaki Onishi, Yuqi Wei.

Ckvoyage

CORNELIA KONRADS – LE VOYAGE À NANTES

Cornelia Konrads – Le voyage à Nantes

Domaine de la Garenne Lemot – La folie des folies

Pour le domaine de la Garenne-Lemot, Cornelia Konrads prolonge l’ambition de François-Frédéric Lemot et conçoit de nouvelles fabriques pour le parc.

S’inspirant des sculptures présentes ou les détournant, elle crée d’étranges histoires qui plongent dans un univers surréel. Dès l’entrée du parc, Hippomène et Atalantejouent un match insolite et donnent le ton des œuvres disséminées. On y trouve un banc arraché du sol, un tumulte de colonnes, une danse magique de colonnades clissonnaises qui créent un monde mystérieux caché derrière ce parc de statues rappelant le style antique.

Cornelia Konrads, artiste allemande née en 1957 à Wuppertal, vit et travaille près d’Hanovre. Son travail s’inspire de formes présentes dans le paysage pour les détourner et mieux révéler leur part poétique, cocasse ou mystérieuse. Elle réalise ses œuvres principalement à partir d’éléments naturels et végétaux. En magicienne de la terre, son intérêt est de créer des moments instables, des espaces d’incertitude qui viennent défier les lois de la gravité et de la construction.

En co-production avec le Conseil Général de Loire-Atlantique
Documents de médiation disponibles sur place