Exposition Ca pourrait être l’indigo
Léandre Bernard-Brunel
Vernissage : samedi 13 avril 2013 de 16h à 20h
Exposition : du 16 avril au 18 mai 2013
LEANDRE BERNARD-BRUNEL
« Ca pourrait être l’indigo »
Vernissage : Samedi 13 avril de 16h à 20h
Exposition : 16 avril > 18 mai 2013
Pour sa première exposition personnelle, Léandre Bernard-Brunel nous plonge dans une œuvre qui déplace la question de la couleur et de la
cinétique en prenant pour source le film inachevé de Clouzot, l’Enfer, tourné en 1964 avec Romy Schneider.
C’est toute une représentation historique de l’Enfer et du Paradis qui se retrouve ainsi conviée dans cette pièce à la fois immersive et ironique
où le désir fait office de clef de voûte.
L’installation s’alterne avec un film court tourné en Inde sur un photographe des rues et son appareil qui lui sert à la fois de caméra obscura et de chambre de développement.
Dans ces deux pièces, il est question d’absorption de la couleur, de rayonnement, de dilatation, comme si la machine à enregistrement devenait un gouffre noir prêt à se dévorer lui-même.
Il y a quelque chose de l’ordre de la lanterne magique désenchantée, car si l’image demeure terriblement attractive, hypnotique et fascinatoire, elle ne peut s’empêcher de chanter sa disparition, son évaporation prochaine.
Un monde à rebours, qui se souvient de son jeu de dupe coloré.
Le titre de l’exposition a été soufflé par une nouvelle fantastique, La nuit de l’indigo, écrite par le cinéaste Satyajit Ray, et dans laquelle un jeune publicitaire indien se retrouve le temps d’une nuit dans le corps d’un britannique parti en Inde pour chercher de l’Indigo et qui cent ans plus tôt meurt de n’avoir rien trouvé.
Aller à l’autre bout du monde, ou aux confins du cinéma pour chercher une couleur qui n’est que projection, c’est à la fois beau et effrayant. Mais « l’indigo » c’est aussi le nom que Newton a donné arbitrairement afin d’obtenir le chiffre « magique » dans sa décomposition prismatique de la lumière blanche en sept couleurs.
Or Léandre Bernard-Brunel s’inscrit dans une poétique bien plus proche de ce que Goethe a écrit dans son Traité des couleurs. Les couleurs sont décrites par l’auteur de Faust comme « des actes de lumières, des actes et des souffrances », et pour naître, il leur faut tout aussi bien de la lumière que de la non-lumière, de l’éclat que de l’obscurité.
Ce qui fonde justement les pièces proposées par la Galerie Virginie Louvet, c’est cette conscience d’une ambivalence de la couleur et de la lumière, entre désir et répulsion, entre clarté et ombre.
Léandre Bernard Brunel est né en 1985. Il vit et travaille entre Paris et Asnières sur Seine.
Contact presse: contact@nullvirginielouvet.com / 01 42 71 97 48 / www.virginielouvet.com
Léandre Bernard-Brunel
Né en 1985 à Paris
Vit et travaille à Paris.
FORMATION
2013 DNSEP, Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Atelier Emmanuel Saulnier
2008-2009 Master II professionnel, “Cinécréation”, Paris I Panthéon Sorbonne, Paris
2007-2008 Master II d’histoire moderne, IHRF, Paris I Panthéon Sorbonne, Paris
2006-2007 Master I d’histoire moderne, IHFR, Paris I Panthéon Sorbonne, Paris
EXPOSITION PERSONNELLE
2013 Ca pourrait être l’indigo, Galerie Virginie Louvet, Paris, France
EXPOSITIONS COLLECTIVES
2013 La Nuit Remue, Galerie Virginie Louvet, Paris, France
2013 Après Watteau/ dʼaprès Watteau au Centre Culturel Bellegarde de Toulouse, commissariat de Simone Delpeyre, 13 – 29 mars 2013
Porca Miséria en collaboration avec Sabrina Vitali au CENTQUATRE, 12 avril 2013
Sciability, performance au The Pompidou Center pour le Festival Hors Piste, avec A. Lescanne, B. Efrati, J.B. Lenglet, S. Trifot, S.Derzypolski – 20 Janvier 2013.
« Studio meublé » Colorature, Galerie Jérôme Poggi, Paris, commissariat de Stéphanie Cottin, 23 novembre 2012 – 5 janvier 2013
2012 Rencontres Paris Berlin Madrid, Nouveau Cinéma et Art Contemporain, projection Palais de Tokyo, Paris, commissariat de Nathalie Hénon, Jean-François Rettig, december 2012
«Fête le Mur», prix vidéo de la Palette organisé par lʼassociation des galeristes du 6ème arrondissement de Paris, 4- 25 octobre 2012
Nuits des Tableaux vivants II, Biennale de Belleville, commissariat de Jean-Max Colard (Les Inrocks) et Christian Bernard (Mamco Genève), Paris – 22 septembre 2012.
57ème Salon de Montrouge, commissariat de Stéphane Corréard, Montrouge, 2 Mai – 31 Mai 2012.
Chapelle des Carmélites, 12ème édition de Traverse vidéo, commissariat de Simone Delpeyre,Toulouse, 7-24 Mars 2012
Question de goût, Porca Miséria avec Sabrina Vitali, curated by Yann Lapoire et Bénédicte Bruneau, FRAC île de France, salle dʼExposition Guyancourt, 8 février- 25 mars 2012
Parade I et Parade II, avec Camille Rosa at lʼAlliance Française dʼAhmenabad- Vadadora, Gujurat, Inde, février 2012
Barnum F(r)iction, dans Anésidora, group show supported by Takasago Internationale Corporation, Paris-Tokyo, juillet 2011
Un Après-midi à Ashiya, documentaire,, dialogue entre la romancière japonaise Yoko Ogawa and et le sculpteur Emmanuel Saulnier, projet parrainé par Actes Sud et Les Beaux-Arts de Paris, presented at Beaux-Arts de Paris en février 2011 puis au Passage de Retz du 19 Octobre aul11 Novembre 2012
PRIX ET RECOMPENSES
2014 Lauréat du Prix d’art vidéo R4-île-Seguin
Lauréat du Prix Paris Jeunes Talents
2013 Lauréat de la Bourse dʼaide au projet de la Mairie de Paris le DNSAP
2011 Bourse Lefranc-Colin 2011 / Bourse AMI (Région Île-de-France)
2010 Mécénat Takasago
RESIDENCE
Octobre 2011- Mars 2012, Faculty of Fine Arts, Vadodara, MSU University, Inde
PARTICIPATION A DES PUBLICATIONS SUR LE CINEMA
Plaidoyer pour lʼavenir du cinéma dʼauteur, M. Reilhac et F. Sojcher, participation au 5ème entretien. éd. Archimbaud-Klincksieck, Paris, 2009.
Producteur/ Réalisateur, un duo infernal ? , Collection Caméra Subjective, entretien avec Benoit Jacquot, éd. Archimbaud-Klincksieck, Paris, 2010.
AUTRES ACTIVITES
Depuis Août 2009 : Lecteur auprès de Mezzanine Films, maison de production de courts et de long- métrages de cinéma dirigé par Mathieu Bompoint.
2009 – 2012 : Conseiller des programmes – lecteur de long-métrages auprès du comité de sélection dʼARTE France Cinéma dirigé par Michel Reilhac.