Exposition Julia Kater
Julia Kater
Vernissage : 08 novembre 2012 de 18h à 22h
Exposition : du 09 novembre au 22 décembre 2012
Julia Kater
Vernissage jeudi 8 novembre 18h-22h
Exposition du 9 novembre au 22 décembre 2012
A l’occasion du Mois de la Photo, la Galerie Virginie Louvet, nouvelle galerie d’art contemporain qui vient d’ouvrir dans le Marais, a le plaisir d’exposer le travail de la photographe franco-brésilienne Julia Kater.
Passionnée par le cinéma européen, en particulier par les films d’Ingmar Bergman, Michelangelo Antonioni, et plus récemment Theo Angelopoulos, Julia Kater offre un travail photographique singulier qui s’en inspire.
Julia Kater s’intéresse à la façon dont ces réalisateurs abordent à travers leurs films les problématiques de la solitude, de la mort et des relations humaines, qu’elle s’efforce à son tour de communiquer à travers ses photographies.
Ses polytiques sont à ses yeux comme des actions filmographiques, et les titres de ses expositions sont souvent inspirés de dialogues de films, afin de renforcer littérairement ce que l’artiste cherche à dire visuellement.
Le médium photographique est à la base du travail de Julia Kater. Mais l’artiste voit aussi ses photos comme des dessins, des peintures. Utilisant la pointe sèche et la technique du
découpage Julia Kater suggère que dans les lignes qu’elle crée se profilent les lignes mêmes d’un dessin.
La technique particulière de Julia Kater, de travailler à partir de photographies non utilisées puis découpées lui est venue après l’un de ses voyages en tant que photojournaliste en Afrique. Dans notre ère du “tout-contrôle”, la démarche de Julia Kater laisse libre cours à l’intuition, au hasard. Devient oeuvre d’art ce qui ne devait pas initialement en être : les rebus de la photographie découpés, décontextualisés, et enfin manipulés par l’artiste.
Dans la série Ao Mesmo Tempo, Julia Kater présente des images de scènes urbaines, d’où, semblerait-il, des personnes de passage, semblent transiter d’un lieu à l’autre. L’architecture environnante est anonyme, clinique, et se compose d’une façade blanche qui renvoie à l’infini. Dans cette série, des lignes se profilent au-dessus des personnages. Des personnages sur un parapet, observant et semblant en mouvement. En attente de qui, de quoi?
Des personnages qui marchent seuls, et au-dessus desquels planent des grands aplats de photographies monochromes découpés, semblant former des reliefs. Ces reliefs sont-ils des montagnes ou des abîmes? L’ambivalence présente dans l’image en offre deux lectures contradictoires et sert de point de départ pour créer des relations symboliques entre l’homme et l’environnement qu’il a créé.
Le travail de Julia Kater montre également une obsession pour le ciel, un ciel envahissant, omniprésent, qui devient presque inquiétant. Julia Kate est fascinée par le caractère impermanent et transitoire de cet élément, et par notre incapacité de pouvoir le fixer. Julia Kater photographie des images qui habitent sa mémoire, où le temps semble en suspend. Ses espaces deviennent des scènes sans aucune indication spatio-temporelle.Comme un clin d’oeil à Sao Paulo, la ville où elle habite, et où le ciel, entre pollution et gratte-ciels devient invisible, Julia s’est mis en quête de le figer pour toujours dans ses travaux.
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