Hand in Glove

Louis-Marie De Castelbajac – Léa Dumayet
Alan Goulbourne – Keen Souhlal

Vernissage : jeudi 4 juin 2015 de 16h à 22h
Exposition : 4 juin – 18 juillet 2015

La Galerie Virginie Louvet présente une exposition réunissant le travail de quatre jeunes artistes :
Louis-Marie de Castelbajac, Léa Dumayet, Alan Goulbourne et Keen Souhlal.

Hand in Glove est une proposition de concert où les matériaux se délient et se bouleversent.
Ici, l’occasion a été donnée à chaque artiste d’interpréter des matières différentes (bois, porcelaine, métal, céramique, calque) afin de nous offrir une partition globale.

A travers sa série de travaux Timelessness, Louis-Marie de Castelbajac propose une réflexion sur l’impossible cristallisation du temps et de l’espace. Le calque apparait comme un miroir flouté, qui nous renverrait à des souvenirs absurdes d’un passé totalement révolu.

La fragilité du calque utilisé par l’artiste fait écho à l’éthéralité des matières des sculptures de Léa Dumayet.
Dans les coins de la galerie, des volumes prennent forme, s’appropriant le lieu. D’un côté, une première sculpture composée de tissus plastiques aux reflets mordorés s’entrelaçant semble flotter dans l’espace. De l’autre, contrastant avec la légèreté des tissus, la rigueur d’une juxtaposition de plaques en inox surprend. Tel un trait d’union, derrière le panneau central un tissu-miroir reflète les deux travaux et les réunit.
Léa Dumayet, à travers cet amalgame de matières, invite le spectateur à une déambulation poétique à travers l’espace de la galerie.

Pour cette exposition collective Alan Goulbourne présente trois œuvres de petits formats issus de sa Skin Series, sculptures formant des structures et des paysages imaginaires. Cette série de travaux est réalisée à partir de bois récupéré sur des chantiers ou au détour de promenades de l’artiste dans son Pays de Galle natal, auquel il confère une nouvelle vie. Des composants cubiques se répètent et s’accumulent sous forme d’essaims, façonnant agrégats et murmurations* afin de refléter et d’offrir un déchiffrage de la nature du collectif, du macro au micro.

Enfin, au centre de la galerie, les deux sculptures de Keen Souhlal conjuguent nature et urbanité en associant des éléments organiques tels que le bois sous ses différentes formes de transformation (brut, manufacturé et enfin charbon) et la terre à des pavés trouvés sur des chantiers, symboles d’un monde citadin.
De simples colonnes, ces sculptures deviennent des totems modernes et hybrides où la nature brûle et scelle un pacte dans le béton de notre civilisation.

*Murmuration
une nuée d’étourneaux

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